L¡¯eau joue un r?le crucial dans le d¨¦veloppement de l¡¯humanit¨¦. Depuis des temps imm¨¦moriaux, les peuples se sont install¨¦s pr¨¨s des points d¡¯eau, qui ont toujours ¨¦t¨¦ une source de vie et de bien-¨ºtre. Pendant des milliers d¡¯ann¨¦es, elle a ¨¦t¨¦ c¨¦l¨¦br¨¦e et reconnue comme une ressource sacr¨¦e.

Aujourd¡¯hui, en raison de la croissance d¨¦mographique rapide, du d¨¦veloppement ¨¦conomique et d¡¯autres d¨¦fis qui affectent les ressources naturelles, l¡¯eau est devenue un bien pr¨¦cieux.

Dans la d¨¦claration que j¡¯ai faite en 2007, lors du Premier Sommet de l¡¯eau en Asie-Pacifique, j¡¯avais not¨¦ que ??[¡­] les tendances mondiales en mati¨¨re de d¨¦veloppement sugg¨¨rent que le co?t de l¡¯eau devrait d¨¦passer celui du p¨¦trole, du gaz, du charbon ainsi que celui d¡¯autres ressources naturelles essentielles ¨¤ l¡¯avenir durable de chaque pays et de chaque r¨¦gion??. De nombreuses ¨¦tudes men¨¦es au cours des dix derni¨¨res ann¨¦es ont prouv¨¦, avec faits et donn¨¦es ¨¤ l¡¯appui, la v¨¦racit¨¦ de cette d¨¦claration et encourag¨¦ la communaut¨¦ internationale ¨¤ se pencher sur les questions li¨¦es ¨¤ l¡¯eau.

En tant que ressource essentielle au d¨¦veloppement durable, la question de l¡¯eau a ¨¦t¨¦ incluse dans de nombreux documents et strat¨¦gies pour le d¨¦veloppement aux niveaux r¨¦gional, national et mondial. Les diff¨¦rents aspects des questions li¨¦es ¨¤ l¡¯eau ont donc ¨¦t¨¦ incorpor¨¦s dans les objectifs de d¨¦veloppement durable (ODD), une t?che r¨¦alis¨¦e gr?ce au dur labeur et aux efforts inlassables des diff¨¦rentes parties prenantes.

Je suis heureux et fier que mon pays, la R¨¦publique du Tadjikistan, ait contribu¨¦, et continue de contribuer, consid¨¦rablement ¨¤ ce processus. De 2000 ¨¤ 2016, ¨¤ son initiative, l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale a adopt¨¦ sept r¨¦solutions relatives ¨¤ l¡¯eau. Parmi elles figurent l¡¯Ann¨¦e internationale de l¡¯eau douce (2003)1, la D¨¦cennie internationale d¡¯action sur le th¨¨me ??L¡¯eau, source de vie?? 2005-20152, l¡¯Ann¨¦e internationale de la coop¨¦ration dans le domaine de l¡¯eau 20133 et la D¨¦cennie internationale d¡¯action ??L¡¯eau et le d¨¦veloppement durable?? 2018-20284, qui m¨¦ritent une attention particuli¨¨re. Au cours de cette p¨¦riode, le Tadjikistan a, ¨¤ maintes reprises, fourni une plateforme pour d¨¦battre des questions mondiales relatives ¨¤ l¡¯eau.

Nous continuons dans cette voie en promouvant activement les questions li¨¦es ¨¤ l¡¯eau d¨¦finies dans le Programme 2030. En tant que membre du Groupe de haut niveau sur l¡¯eau, le Tadjikistan, en coop¨¦ration avec d¡¯autres membres, a propos¨¦ un certain nombre d¡¯initiatives et les a encourag¨¦es en prouvant sa position de leader politique et son engagement. Le document final du Groupe, publi¨¦ r¨¦cemment, appelle ¨¤ une plus grande mobilisation de toutes les parties prenantes, en particulier des dirigeants politiques, concernant l¡¯adoption et la mise en ?uvre des mesures visant ¨¤ assurer l¡¯utilisation et la gestion durables des ressources en eau. Le Groupe des amis de l¡¯eau, cr¨¦¨¦ en 2010 ¨¤ l¡¯initiative du Tadjikistan, comprend actuellement 51 ?tats Membres des Nations Unies qui apportent une contribution importante aux discussions en cours sur les questions relatives ¨¤ l¡¯eau dans le cadre de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale.?

Le Tadjikistan a aussi jou¨¦ un r?le important dans la r¨¦solution des probl¨¨mes li¨¦s ¨¤ l¡¯eau au niveau r¨¦gional. Environ 60?% des ressources en eau issues des fleuves en Asie centrale (le bassin de la mer d¡¯Aral) se forment au Tadjikistan qui partage g¨¦n¨¦reusement cette ressource vitale avec ses voisins. Notre pays est un cofondateur du Fonds international pour le sauvetage de la mer d¡¯Aral et ses deux commissions, la Commission inter-?tats pour la coordination de l¡¯utilisation des ressources en eau (ICWC) et la Commission inter¨¦tatique pour le d¨¦veloppement durable (CIDS), qui fournissent une plate-forme pour d¨¦battre des questions relatives aux eaux transfronti¨¨res dans la r¨¦gion.

En Asie centrale, o¨´ la source d¡¯eau provient principalement de deux pays en amont, le Kirghizistan et le Tadjikistan, et o¨´ la plus grande partie de cette eau est utilis¨¦e par les pays en aval, le Kazakhstan, le Turkm¨¦nistan et l¡¯Ouzb¨¦kistan, la coop¨¦ration intergouvernementale est essentielle non seulement pour traiter les probl¨¨mes li¨¦s ¨¤ l¡¯eau et les questions relatives au d¨¦veloppement social et ¨¦conomique, mais aussi pour assurer la paix, la stabilit¨¦ et la s¨¦curit¨¦.

Cette coop¨¦ration rev¨ºt m¨ºme une importance encore plus grande aujourd¡¯hui, lorsqu¡¯on prend en compte les effets des d¨¦fis de plus en plus importants dans la r¨¦gion, comme le changement climatique et la croissance d¨¦mographique. En Asie centrale, par exemple, la ressource hydrique par habitant ¨¦tait de?8?400 m3 par an dans les ann¨¦es 1960, alors qu¡¯elle est aujourd¡¯hui de 2?100 m3, soit une diminution de 40?%. Ce chiffre d¨¦passe de presque huit fois les indicateurs mondiaux.

Parall¨¨lement, le taux de la croissance d¨¦mographique dans la r¨¦gion de 2?% par an figure parmi les plus ¨¦lev¨¦s dans le monde et les ressources en eau douce se tarissent.

Selon des experts, les glaciers de l¡¯Asie centrale, qui sont la principale source d¡¯eau des fleuves de la r¨¦gion, ont perdu de 0,6 ¨¤ 0,8?% par an de leur surface et de 0,1?% de leur volume. La situation n¨¦cessite que des mesures urgentes soient prises pour s¡¯adapter aux effets dramatiques du changement climatique et de promouvoir une gestion durable des ressources en eau dans la r¨¦gion. Cela ne peut se faire que par la coop¨¦ration r¨¦gionale constructive de tous les pays, compte tenu de leurs int¨¦r¨ºts respectifs, de l¡¯am¨¦lioration du cadre institutionnel et juridique et d¡¯une augmentation importante des investissements dans les infrastructures.

L¡¯introduction de la gestion int¨¦gr¨¦e des ressources en eau (GIRE) ¨¤ la fois aux niveaux r¨¦gional et national est un ¨¦l¨¦ment essentiel de ce processus. Le Tadjikistan a d¨¦j¨¤ entrepris une r¨¦forme de son secteur de l¡¯eau, prenant en compte les principes de base de la GIRE, y compris l¡¯introduction de la gestion des ressources en eau du bassin. ? cette fin, le Gouvernement a adopt¨¦ en 2015 le Programme de r¨¦forme du secteur de l¡¯eau pour la p¨¦riode 2016-2025. Il vise ¨¤ am¨¦liorer le cadre juridique et les m¨¦canismes institutionnels, ¨¤ d¨¦velopper les infrastructures et ¨¤ cr¨¦er une base d¡¯outils pertinente pour la mise en ?uvre, y compris des bases de donn¨¦es et des syst¨¨mes d¡¯information, des travaux scientifiques et de recherche, le renforcement des capacit¨¦s ainsi que d¡¯autres outils de gestion de l¡¯eau.

Au Tadjikistan, o¨´ plus de 95?% de l¡¯¨¦lectricit¨¦ est produite par des centrales hydro¨¦lectriques, l¡¯eau et l¡¯¨¦nergie sont tr¨¨s interd¨¦pendantes. Le d¨¦veloppement de l¡¯agriculture repose principalement sur l¡¯utilisation des ressources en eau, 80?% de la production agricole ayant recours ¨¤ l¡¯irrigation.

Il est aussi important de noter les effets n¨¦gatifs du changement climatique qui provoque des catastrophes li¨¦es ¨¤ l¡¯eau comme des inondations et des coul¨¦es de boue. Assurer l¡¯acc¨¨s de la population ¨¤ l¡¯eau potable et ¨¤ l¡¯assainissement demeure la priorit¨¦ du secteur de l¡¯eau. Cette question est particuli¨¨rement urgente dans les zones rurales o¨´ plus de 70?% de la population du pays r¨¦side. La Strat¨¦gie nationale de d¨¦veloppement, adopt¨¦e par le pays pour la p¨¦riode 2015-2030, accorde la priorit¨¦ ¨¤ l¡¯eau, parmi d¡¯autres questions urgentes. Pour syst¨¦matiser tous les objectifs li¨¦s ¨¤ l¡¯eau et ceux du d¨¦veloppement durable, le pays ¨¦labore actuellement son projet de Strat¨¦gie nationale de d¨¦veloppement de 2030. Un nouveau code de l¡¯eau, qui tient compte des tendances et des exigences actuelles, a ¨¦t¨¦ introduit et est actuellement en cours d¡¯examen. Le droit ¨¤ l¡¯eau salubre et ¨¤ l¡¯assainissement occupe une place prioritaire dans ces documents.

De nombreuses ¨¦tudes et analyses ont ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦es sur l¡¯impact des d¨¦fis mondiaux, comme le changement climatique, la croissance d¨¦mographique et l¡¯urbanisation. Il est clair que ces d¨¦fis auront une incidence sur la demande mondiale en eau douce. D¡¯ici ¨¤ 2030, elle augmentera de 50?%, ce qui cr¨¦era un d¨¦ficit hydrique de 40?%.

Selon des institutions et des experts, plus de 844 millions de personne dans le monde n¡¯ont toujours pas acc¨¨s ¨¤ l¡¯eau potable, 1,8 million boivent de l¡¯eau contamin¨¦e par des excr¨¦ments et 2,4 milliards n¡¯ont pas acc¨¨s ¨¤ des services d¡¯assainissement am¨¦lior¨¦s. On pr¨¦voit que d¡¯ici ¨¤ 2050, 2,3 milliards de personnes de plus vivront dans des r¨¦gions o¨´ la pression sur les ressources en eau s'accentuera.

Les r¨¦percussions du changement climatique se manifestent par des catastrophes naturelles li¨¦es ¨¤ l¡¯eau. Entre 2000 et 2016, plus de 107?000 personnes ont p¨¦ri ¨¤ cause des inondations et des glissements de terrains. Selon des estimations pr¨¦liminaires, d¡¯ici ¨¤ 2050, le co?t des dommages caus¨¦s par les inondations pourrait atteindre 45 billions de dollars. L¡¯une des graves cons¨¦quences de ces ph¨¦nom¨¨nes est la destruction des infrastructures et leur mise hors service.

De nombreux autres probl¨¨mes et d¨¦fis exacerbent la situation actuelle et sapent nos efforts li¨¦s ¨¤ la r¨¦alisation des ODD. Ces tendances persisteront au cours des d¨¦cennies ¨¤ venir et la communaut¨¦ internationale doit prendre toutes les mesures n¨¦cessaires pour y faire face.

Le Programme de d¨¦veloppement durable ¨¤ l¡¯horizon 2030, le Programme d¡¯action d¡¯Addis-Abeba, adopt¨¦ par la Troisi¨¨me Conf¨¦rence internationale sur le financement du d¨¦veloppement, le Cadre de Sendai pour la r¨¦duction des risques 2015-2030 et l¡¯Accord de Paris ont d¨¦j¨¤ jet¨¦ des bases solides pour promouvoir les questions relatives ¨¤ l¡¯eau ¨¤ tous les niveaux. Toutefois, la volont¨¦ politique, la mobilisation des efforts de toutes les parties prenantes ainsi que des approches et des outils appropri¨¦s sont n¨¦cessaires pour les mettre en ?uvre.

Nous pensons qu¡¯un certain nombre de questions doivent ¨ºtre examin¨¦es avant d¡¯engager une action dans cette direction.

  1. Financement. Les crises financi¨¨res et ¨¦conomiques des derni¨¨res ann¨¦es continuent d¡¯entraver les efforts men¨¦s par les ?tats Membres pour assurer un financement ad¨¦quat au secteur de l¡¯eau. ? cet ¨¦gard, le soutien aux initiatives visant ¨¤ am¨¦liorer le financement de ce secteur, y compris le recours aux fonds d¡¯investissement mondiaux existants, comme le Fonds vert pour le climat, est essentiel et arrive ¨¤ point nomm¨¦. Cela est particuli¨¨rement int¨¦ressant pour les pays en d¨¦veloppement. On estime qu¡¯un investissement de 15 ¨¤ 30 milliards de dollars pour am¨¦liorer la gestion de l¡¯eau dans les pays en d¨¦veloppement pourrait g¨¦n¨¦rer un gain ¨¦conomique imm¨¦diat allant jusqu¡¯¨¤ 60 milliards de dollars. Dans ce contexte, une augmentation des ressources allou¨¦es au secteur de l¡¯eau par le budget de l¡¯?tat rev¨ºt une importance particuli¨¨re. Il conviendrait aussi de noter que malgr¨¦ une augmentation continue de la part de l¡¯aide publique au d¨¦veloppement (APD) dans le secteur de l¡¯eau, les sommes totales allou¨¦es ¨¤ l¡¯ADP demeurent inchang¨¦es et n¡¯ont pas d¨¦pass¨¦ 5?% depuis 2005.
  2. Investissement et infrastructure. La modernisation des infrastructures existantes et la construction de nouvelles ainsi que l¡¯int¨¦gration des nouvelles technologies joueront sans aucun doute un r?le essentiel pour assurer une r¨¦gularisation fiable et promouvoir une utilisation durable des ressources en eau, contribuant ainsi ¨¤ am¨¦liorer la s¨¦curit¨¦ de l¡¯approvisionnement. Par exemple, la construction de r¨¦servoirs et de centrales hydro¨¦lectriques de grande et de moyennes tailles permet une r¨¦gularisation fiable des eaux de ruissellement au cours des variations climatiques, produit de l¡¯¨¦lectricit¨¦ peu co?teuse et respecte l¡¯environnement, prot¨¨ge les territoires et les populations contre les coul¨¦es de boue et les inondations, contribue ¨¤ att¨¦nuer les effets de la s¨¦cheresse et r¨¦duit consid¨¦rablement les ¨¦missions de dioxyde de carbone dans l¡¯atmosph¨¨re. Un projet d¡¯infrastructure bien con?u peut permettre de r¨¦soudre un vaste ¨¦ventail de probl¨¨mes. Le secteur priv¨¦ peut jouer un r?le important dans ce processus en cr¨¦ant des partenariats public-priv¨¦ ainsi que d¡¯autres m¨¦canismes.
  3. La transition vers une ??croissance verte?? et une d¨¦marche multipolaire. En tant que source d¡¯¨¦nergie, l¡¯eau contribue consid¨¦rablement ¨¤ assurer la croissance verte, ce qui pr¨¦suppose que l¡¯¨¦conomie refusera progressivement d¡¯utiliser des sources d¡¯¨¦nergie non renouvelables. Aujourd¡¯hui, l¡¯hydro¨¦lectricit¨¦ repr¨¦sente environ 20?% de la production ¨¦lectrique mondiale. Par ailleurs, les ressources disponibles et les possibilit¨¦s offertes peuvent permettre une plus grande production. Une d¨¦marche int¨¦gr¨¦e est n¨¦cessaire pour examiner les questions li¨¦es ¨¤ la croissance d¨¦mographique, comme l¡¯augmentation de la production alimentaire et ¨¦lectrique, et pour r¨¦pondre ¨¤ d¡¯autres besoins. C¡¯est pourquoi la transition vers une gestion int¨¦gr¨¦e des ressources et l¡¯application de la d¨¦marche multipolaire sont essentielles pour atteindre ces objectifs.
  4. La participation de toutes les parties prenantes. La cr¨¦ation d¡¯un partenariat?multilat¨¦ral r¨¦unissant toutes les? ? ? ?parties?prenantes dans les discussions sur les questions relatives ¨¤ l¡¯eau permettra de prendre des d¨¦cisions ¨¦quilibr¨¦es en tenant compte des int¨¦r¨ºts de chacun. Les femmes peuvent jouer un r?le crucial dans ce processus.
  5. Les questions de la coop¨¦ration transfronti¨¨re. La diplomatie de l¡¯eau est un outil essentiel dans la r¨¦solution des questions intergouvernementales li¨¦es ¨¤ l¡¯eau. Un total de 145 pays sont situ¨¦s dans des bassins fluviaux internationaux et le bien-¨ºtre de leur population d¨¦pend du d¨¦veloppement d¡¯une coop¨¦ration bien men¨¦e dans le domaine de l¡¯eau. L¡¯absence d¡¯une telle coop¨¦ration pose de graves risques et des co?ts importants, laissant de nombreux probl¨¨mes non r¨¦solus, ce qui a un effet n¨¦faste sur les situations ¨¦conomiques et sociales dans les pays qui partagent les bassins fluviaux.

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Le document final de la Conf¨¦rence des Nations Unies sur le d¨¦veloppement durable (RIO +20), ??L¡¯avenir que nous voulons??, a ¨¦tabli l¡¯am¨¦lioration de la gestion des ressources en eau comme base ¨¤ la r¨¦alisation du d¨¦veloppement durable. Le Programme de d¨¦veloppement durable ¨¤ l¡¯horizon 2030 a inclus un objectif consacr¨¦ ¨¤ l¡¯eau. Dans la continuation logique de ces id¨¦es, la R¨¦publique du Tadjikistan a propos¨¦ de d¨¦clarer la p¨¦riode de 2018 ¨¤ 2028 la D¨¦cennie internationale d¡¯action ??L¡¯eau et le d¨¦veloppement durable??, qui a ¨¦t¨¦ soutenue ¨¤ l¡¯unanimit¨¦ par les ?tats Membres des Nations Unies. La D¨¦cennie fournira une plate-forme importante pour le dialogue politique et l¡¯¨¦change d¡¯informations et d¡¯exp¨¦riences, devenant un outil important pour promouvoir la r¨¦alisation des objectifs et cibles relatifs ¨¤ l¡¯eau internationalement convenus, y compris ceux contenus dans le Programme 2030.

Nous sommes convaincus que la communaut¨¦ internationale tirera parti des possibilit¨¦s offertes par la D¨¦cennie internationale d¡¯action et examinera les questions relatives ¨¤ l¡¯eau ¨¤ tous les niveaux, y compris la r¨¦alisation des objectifs et cibles relatifs ¨¤ l¡¯eau du d¨¦veloppement durable.

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Notes

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  1. A/RES/55/196.
  2. A/RES/58/217.
  3. A/RES/65/154.
  4. A/RES/71/222.