Agriculture et alimentation

Au cours des 75 années qui se sont écoulées depuis la fondation de la FAO, le monde a fait de grands progrès dans la lutte contre la pauvreté, la faim et la malnutrition. Pourtant, trop de personnes restent vulnérables.

Dans le cadre du projet dirigé par l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), 30 étudiants et leurs parents, insi que l’association des producteurs de café de la région de Tablón de Gómez, ont uni leurs forces afin de trouver des solutions aux effets du changement climatique au moyen de deux concepts modernes : les mégadonnées et l’internet des objets.

 

Kaffia fait partie d’une famille d’éleveurs transhumants comme la plupart des quelque 800 000 éleveurs au Sénégal et des millions d’autres dans le reste du Sahel. 75 % du territoire sahélien étant trop aride pour permettre aux éleveurs d’être sédentaires, ils s’adaptent, en déplaçant leurs troupeaux au gré de la disponibilité en eau et en pâturages. Ici, le changement climatique n’est pas une opinion, c’est une réalité. Les saisons des pluies se raccourcissent et les saisons sèches s’éternisent. L’action de la Banque mondiale au Sahel répond à une double aspiration : mobiliser des ressources financières pour préserver un écosystème fragile et améliorer les conditions de vie des populations.

 

Madagascar a - en dehors de l’Asie - la tradition de production du riz la plus ancienne, un aliment de base au cœur du régime alimentaire de sa population.

En Inde, comme dans d’autres pays, de nombreux agriculteurs se voient contraints – à cause de l’absence de moyens de collecte, de transport ou de stockage appropriés – de brûler leurs résidus de récolte pour les éliminer, ce qui a un impact négatif sur les sols, la biodiversité et l’air.

Parcourant son verger baigné de soleil, Muhammed Umer, agriculteur du nord du Pakistan, détache les fruits mûrs des branches bien garnies. Après avoir cueilli un bon nombre de grenades, goyaves et pommes juteuses, il se met en route vers son domicile, satisfait de la récolte du jour. Umer ne s’est jamais laissé décourager par son handicap.

Les villages de Naihe et de Zhaowa sont nichés dans les collines de Liupanshan de la région autonome chinoise de Ningxia Hui, où la nature est d’une beauté farouche. Mais, ils souffrent de la rareté des ressources naturelles et leur isolement complique l'accès aux marchés pour les agriculteurs.

Pour certains petits exploitants en particulier, la crise a été l’occasion d’utiliser de nouvelles technologies, ou de recourir davantage à celles qu'ils connaissaient déjà. Stephen Kamau, agriculteur du comté de Tharaka Nithi (Kenya), est l’un d’entre eux.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) vous explique comment acheter et préparer des aliments en toute sécurité.

L'une des images les plus frappantes de la pandémie de coronavirus (COVID-19), c'est le contraste entre des agriculteurs contraints de jeter les stocks de lait, d’œufs et de légumes qu’ils n’arrivent plus à écouler, et des consommateurs qui ne trouvent que des rayons vides, après avoir longtemps fait la queue devant les magasins d'alimentation. Comment expliquer une surabondance de produits agroalimentaires d'un côté et des pénuries de l'autre ? La Banque mondiale vous l'explique. 

 

Depuis la crise de la COVID-19, la vie a changé pour les entrepreneurs et les entreprises du monde entier. Les mesures de confinement et de restriction des déplacements ont privé les petits agriculteurs et les entreprises rurales de la possibilité d’accéder aux marchés et de vendre leurs produits ou d’autres denrées. Cependant, les jeunes entrepreneurs agricoles possèdent de bonnes connaissances en technologie et adaptent rapidement leurs modèles économiques en mettant à profit les outils numériques.

 

Depuis le début de l’année 2020, l’attention s’est largement portée, à l’échelle mondiale, sur la pandémie de COVID-19. Cette période difficile nous rappelle toute l’importance de la coopération internationale et la nécessité d’avoir un système multilatéral solide. Dans ce contexte, il est essentiel, en parallèle avec la fourniture nécessaire d’une aide d’urgence, que la communauté mondiale continue de répondre aux besoins des plus vulnérables, rappelle le rapport annuel du Fonds international de développement agricole (FIDA). 

 

Il fut un temps où l'agriculture industrielle semblait être la panacée pour un monde en pleine croissance. Voici 10 choses à savoir à son sujet. 

2020 est l'année de la prise en compte des systèmes alimentaires mondiaux. En quelques mois seulement, la COVID-19 a mis la moitié du globe sous cloche. Elle a montré combien la chaîne alimentaire mondiale, fortement centralisée et fonctionnant sur la base d'un approvisionnement juste à temps, est susceptible de vaciller face aux chocs. 

La dernière édition de  estime que près de 690 millions de personnes ont souffert de la faim en 2019, soit une augmentation de 10 millions par rapport à 2018, et de près de 60 millions en cinq ans. Le monde n’est pas en voie d’atteindre l’objectif « Faim zéro » d’ici à 2030. Si les tendances récentes se poursuivent, le nombre de personnes touchées par la faim dépassera les 840 millions d’ici à 2030. En outre, une alimentation saine est inabordable pour de nombreuses personnes, en particulier pour les pauvres, quelle que soit la région du monde, souligne le rapport.